De nombreux jeunes optent pour un contrat de professionnalisation afin de suivre une formation tout en travaillant. Actuellement, beaucoup sont recrutés via ce type de contrat pour acquérir une qualification professionnelle et répondre aux besoins spécifiques des employeurs. Mais, de quoi s’agit-il exactement ?
Le contrat de professionnalisation, définition
Le contrat de professionnalisation est un contrat d’alternance conclu par écrit entre l’employeur et le salarié. C’est-à-dire, son bénéficiaire travaille dans une entreprise et en même temps il suit des formations théoriques dans une entreprise ou dans un organisme de formation. Pourtant, ce dernier est considéré comme un salarié de l’entreprise. À l’issue de ce contrat, le bénéficiaire obtient une qualification professionnelle reconnue par l’État ou la branche professionnelle. Ce contrat vise à l’insertion ou au retour à l’emploi des jeunes, ce qui le différencie du contrat d’apprentissage qui est un diplôme de l’enseignement supérieur. D’ailleurs, le contrat de professionnalisation permet aux salariés d’acquérir des connaissances théoriques adaptées à son niveau et à ses besoins et de bien s’insérer professionnellement par la mise en pratique immédiate au sein de l’entreprise où ils travaillent. Pour l’entreprise, cela leur permet de recruter des salariés en CDD ou en CDI en leur donnant une formation sur mesure selon leur besoin.
Le contrat de professionnalisation, pour qui ?
Comme ce contrat a pour objectif l’insertion et le retour à l’emploi des jeunes, ces derniers âgés de 16 à 25 ans peuvent donc être embauchés dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Toutefois, les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus peuvent être bénéficiaires aussi. D’ailleurs, les personnes âgées de 26 ans et plus peuvent être embauchées avec ce contrat s’ils sont bénéficiaires de RSA ou d’allocation de solidarité spécifique ou ASS. Ce ne sont seulement pas les personnes normales qui peuvent bénéficier de ce contrat, mais les handicapées aussi à condition qu’ils bénéficient d’une allocation aux adultes handicapées ou AHH ou d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ou RQTH. En outre, c’est aussi pour ceux qui ont bénéficié d’un contrat unique d’insertion ou CUI. Il est à retenir que tous les employeurs qui participent aux financements professionnels continus peuvent conclure ce contrat sauf les établissements publics à caractère administratif, l’État et les collectivités territoriales.
Les différents types de contrat de professionnalisation
Il existe deux types de contrat de professionnalisation qui peuvent être conclus et signés : le contrat à durée déterminée ou CDD et le contrat à durée indéterminée ou CDI. Généralement, le CDD a une durée comprise entre 6 à 12 mois, mais pour certains candidats, elle peut aller jusqu’à 24 mois. En effet, aucune indemnité de fin de contrat n’est due à l’issue de ce contrat.
Pour le CDI, c’est une période de professionnalisation de 6 à 24 mois qui débute la formation, mais après cela, il se poursuit en CDI. C’est-à-dire, c’est en alternance que le bénéficiaire effectue sa première phase de formation.